Dans une émission récente de « Kilti an Ka », diffusée sur ETV, Rudy Rene a accueilli deux invités emblématiques du paysage culturel et artistique guadeloupéen. Laurence Maquiaba, productrice et consultante, ainsi que Philippe Armougon, artiste et tanboyé de gwoka, se sont réunis dans les studio d’ETV pour une discussion captivante sur l’état actuel et l’avenir de la culture en Guadeloupe, particulièrement dans le contexte post-Covid et les récentes élections régionales.
La conversation a mis en lumière les défis et les opportunités rencontrés par le secteur culturel en Guadeloupe. Laurence Maquiaba a souligné la nécessité d’une réflexion approfondie et d’une action concertée pour favoriser le développement culturel. Elle a évoqué la relation complexe entre la culture, la politique et l’économie, insistant sur l’importance d’une politique culturelle bien pensée qui reconnaît et soutient la culture comme un pilier essentiel du développement et de l’identité guadeloupéennes.
Philippe Armougon, de son côté, a apporté une perspective artistique et passionnée à la discussion. Il a partagé ses réflexions sur l’importance de la musique et de l’art dans la société guadeloupéenne, mettant en lumière le rôle crucial des artistes et des événements culturels dans la préservation et la promotion du patrimoine unique de l’île. Il a également abordé les difficultés rencontrées par les artistes, notamment en ce qui concerne la structure et le soutien financier du secteur.
Le débat a également abordé des sujets tels que l’impact de la pandémie de Covid-19 sur le secteur culturel, l’importance de la préservation des traditions, et le rôle des artistes et des institutions culturelles dans la formation de l’identité collective guadeloupéenne. Laurence Maquiaba a insisté sur la nécessité d’une vision claire et d’un engagement soutenu de la part des acteurs politiques pour garantir que la culture reste au cœur du développement de l’île.
L’émission « Kilti an Ka » sur ETV présenté par Rudy RENE a offert un espace précieux pour une réflexion approfondie sur la culture en Guadeloupe. Les interventions de Laurence Maquiaba et de Philippe Armougon ont non seulement mis en lumière les défis actuels, mais ont aussi inspiré une vision optimiste pour l’avenir de la culture guadeloupéenne. Il est clair que, malgré les obstacles, il y a un désir fervent et une volonté collective de voir la culture guadeloupéenne non seulement survivre mais prospérer dans les années à venir.
Jean-Yves FRIXON