La récente résolution 13-2024 de la Junta Central Electoral (JCE) concernant l’enregistrement des enfants de personnes étrangères nés en République dominicaine a suscité de vives réactions au sein de la société. Cette décision, intégrée dans le cadre du Plan National de Régularisation des Étrangers en situation migratoire irrégulière, a été vivement critiquée et appelée à être examinée en profondeur.
Selon Pelegrín Castillo, dirigeant de la Fuerza Nacional Progresista (FNP), cette résolution concerne principalement le « Groupe B du Plan National de Régularisation », limitant ainsi le nombre de personnes éligibles à environ 6 800 individus sur les 280 000 ayant été évalués dans le « Groupe A ». Cette différenciation a suscité des interrogations quant à l’équité du processus et à son impact sur les personnes concernées.
Les critères d’application de cette résolution incluent la présentation d’une copie du décret de naturalisation délivré par le pouvoir exécutif, du certificat de naturalisation du Ministère de l’Intérieur et de la Police, ainsi que de la carte d’identité de la personne naturalisée. Les demandes doivent être soumises dans un dossier scellé, conformément au protocole établi par le Ministère de l’Intérieur et de la Police.
Cette décision de la Junta Central Electoral a également des répercussions sur la suspension temporaire de l’émission des actes de naissance des personnes inscrites dans le registre des étrangers ou enregistrement spécial, en attendant une décision définitive. Les autorités du registre civil devront se conformer aux directives émises par la résolution pour garantir la validité des enregistrements.
Face à ces développements, la société dominicaine reste divisée quant à la pertinence et à l’équité de cette résolution, soulignant l’importance d’un examen approfondi pour assurer la protection des droits des individus concernés.
