Après avoir interrogé un procureur parce qu'il n'était pas inscrit au Barreau et assuré que le ministère public avait négocié illégalement avec les coaccusés et insisté sur le fait qu'il faisait l'objet de harcèlement de la part du Bureau du Procureur général, l'ancien avocat Jean Alan Rodríguez, avance en la présentation de ses arguments devant le tribunal d'instruction pour tenter d'éviter l'ouverture d'un procès pénal de fond contre lui pour le prétendu détournement de fonds publics de plusieurs millions de dollars découvert grâce à l'opération Medusa. Dans son intervention de ce vendredi, la défense technique de l'ancien avocat a souligné que le ministère public a présenté une accusation imprécise et qu'il ne fournit aucune preuve reliant Jean Alain Rodríguez aux entreprises identifiées comme fraudeurs. La défense de l'accusé a mis en doute le fait que le Parquet spécialisé pour la poursuite de la corruption administrative (Pepca) ait exclu plusieurs accusés de l'accusation, comme le cas de Rafael Stefano Cano Sacco, qui a été chef de cabinet pendant son administration et que l'organisme accusateur est il s'agissait d'accuser des tiers de crimes contre son client puisqu'avant qu'un dossier ne soit signé par lui, six processus ont été menés. Bien que le ministère public ait accordé un délai de six jours pour présenter leurs arguments de défense, les avocats de l'ancien avocat affirment qu'ils demanderont un délai supplémentaire au tribunal. Cette semaine, le juge Amauri Martínez du troisième tribunal d'instruction du district national a reporté au 6 juin cinq audiences distinctes pour six accusés dans l'affaire Medusa. Les avocats de l'ancien procureur ont déclaré que durant son mandat, 1,388 millions de pesos avaient été payés, dont plus de 79 millions pour le paiement anticipé obligatoire aux entrepreneurs.
