Sauvegarder le Foncier Agricole : Un Défi pour la Guadeloupe

Dans une interviews sur le salon de l’agriculture à Paris diffusée sur la chaîne de télévision ETV, Rodrigue TREFLE Rodrigue TREFLE, Président Directeur Général de la Safer Guadeloupe a abordé un sujet crucial pour le développement économique de la Guadeloupe : le foncier agricole. Cette problématique, souvent sous-estimée, joue un rôle essentiel dans la préservation du modèle agricole de l’île. Dans cet article, nous explorerons les enjeux liés au foncier, les défis auxquels sont confrontés les acteurs locaux, et les solutions envisagées pour pérenniser l’agriculture guadeloupéenne.

Le foncier agricole : un élément clé

La Guadeloupe, avec son économie insulaire, fait face à une pression constante sur le foncier. La spéculation immobilière menace la viabilité des exploitations agricoles. L’invité souligne que le foncier est l’élément essentiel du développement économique agricole. Mais comment préserver ces terres face à la croissance urbaine et à la demande croissante pour d’autres usages ?

Le droit de préemption : un outil essentiel

Rodrigue TRELFE rappelle que les affaires de préemption sont au cœur de la mission des acteurs locaux. Le droit de préemption permet de protéger les terres agricoles en donnant la priorité aux exploitants. Malheureusement, seulement 1 % du volume foncier notifié aux Safer (Sociétés d’Aménagement Foncier et d’Établissement Rural) concerne la Guadeloupe. Les Safer ont un rôle crucial à jouer dans la préservation du foncier agricole.

Le Modèle de GFA : une solution Locale

L’invité évoque le modèle de Groupement Foncier Agricole (GFA) qui a été mis en place dans les années 80. En Guadeloupe, plus de 25 % de la Surface Agricole Utile (SAU) est en GFA. Ce modèle permet aux agriculteurs de s’associer pour acquérir des terres. Cependant, des difficultés persistent, et il est essentiel de garantir la pérennité de ce modèle.

Le foncier agricole en Guadeloupe est un enjeu majeur pour le développement économique. Les Safer, les acteurs locaux et les exploitants doivent collaborer pour préserver ces terres et assurer la viabilité de l’agriculture guadeloupéenne. Le modèle de GFA, malgré ses défis, reste une piste prometteuse pour l’avenir.

Jean-Yves FRIXON

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